Komidi

Pas de festival Komidi sans bénévoles

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L’organisation d’un tel festival ne serait pas possible sans l’implication, tout au long de l’année, d’une « armée » (on ne peut plus pacifique !) de plus de cent bénévoles (150 environ actuellement dont une bonne partie actifs tout au long de l’année) dans une infinité de tâches dont le grand public n’a sans doute pas réellement une conscience très claire.

Le festival commence par le choix des pièces et les invitations lancées aux compagnies. Une équipe se déplace donc chaque année à Avignon pour détecter les spectacles qui, en plus des locaux, pourront intéresser le public du festival.

Il faut ensuite organiser leur venue, par avion évidemment, avec des éléments de décors et des accessoires qui, chaque année, engendrent des problèmes avec la douane, peu habituée à ce type de voyageurs. Comme les compagnies qui viennent de l’extérieur ne peuvent pas amener tout ce dont elles ont besoin, il faut fabriquer des décors sur place et trouver des accessoires, un véritable casse-tête souvent tant les demandes peuvent parfois paraître incongrues.

Le festival n’utilise pas que des vraies salles de spectacle. Il doit en aménager d’autres, ce qui implique l’installation d’une scène, de projecteurs, de gradins et, parfois, l’occultation des fenêtres. Pendant le festival, il faudra aussi déplacer les décors, parfois très lourds, d’une salle à l’autre et ne pas oublier de proposer aux comédiens, dans les coulisses, de quoi se sustenter et se rafraîchir…

L’accueil des compagnies : entre hospitalité, ingéniosité et convivialité

A l’arrivée à l’aéroport Roland-Garros, il faut accueillir les compagnies venues de l’extérieur. Certes, elles viennent pour l’essentiel groupées dans le même vol d’Air Austral, mais il y a toujours des arrivées et des départs décalés, d’où des déplacements supplémentaires pour des bénévoles qui n’ont pas peur de faire des kilomètres.

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Au sortir de l’aérogare, il faut organiser le chargement des utilitaires loués pour l’occasion en évitant de tout mélanger, bagages personnels (de plus de cent personnes !) et éléments de décors.

Pour détendre l’atmosphère, le festival organise une buvette où les festivaliers fatigués par le voyage peuvent déguster des boissons, chaudes ou fraîches, des ananas (qu’une équipe aura préalablement épluchés la veille) et des gâteaux préparés par d’autres bénévoles.

Bien entendu, il faut aussi fournir des moyens de transport aux compagnies venues de l’extérieur et un logement. Concernant les premiers, elles peuvent en disposer désormais dès l’aéroport (ce qui n’a pas toujours été le cas…). Concernant le second, il faut que chaque compagnie puisse l’atteindre sans encombre. Comme il s’agit la plupart du temps de gîtes situés à Saint-Joseph, à l’autre bout de l’île, dans un endroit où la plupart des comédiens ne sont jamais venus, cela ne va pas de soi. Heureusement, GPS et plan viennent à leur secours.

Et puis, chaque compagnie, même locale, a un bénévole-référent qui pourra la guider et la conseiller en cas de difficulté.

Une logistique de l’ombre portée par des bénévoles passionnés

Chaque jour, de nombreux bénévoles de l’association assurent l’accueil des spectacles : celui des scolaires le matin et en début d’après-midi les jours de semaine (120 000 scolaires ont ainsi pu bénéficier de représentations gratuites depuis l’origine du festival) ; celui du public principalement adulte le soir.

Un dispositif a d’ailleurs été créé, intitulé Komidi Zeop ensemb, qui permet aux scolaires de la maternelle à la terminale et aux associations de bénéficier de tarifs préférentiels pour les spectacles « tout public ».

Pendant le festival, les comédiens et leurs accompagnateurs doivent être nourris. Chaque soir, ils sont, pour ce faire, accueillis, actuellement à proximité de la Caverne des Hirondelles, à Saint-Joseph, dans une friche industrielle, dans des locaux décorés par des bénévoles.

Et, bien entendu, il aura fallu mobiliser toute une équipe, tout au long de la journée, pour préparer un repas destiné non seulement aux compagnies, mais aussi aux bénévoles de service, c’est-à-dire ceux qui viennent d’assurer l’accueil et l’encadrement des spectacles, soit chaque soir beaucoup plus de cent convives.

Chaque soir aussi, autour du bar pris d’assaut, les festivaliers peuvent savourer une boisson fraîche tout en écoutant un groupe de musique local.

Ensuite, tôt le lendemain matin, après la fête, il faudra ranger et nettoyer, y compris les toilettes. Là encore, il y aura des bénévoles sur le pont…

Bref, beaucoup de travail en coulisses pour que Komidi reste un magnifique festival « pour tous et partout » !

En illustration, une série de photos sur Flickr : https://www.flickr.com/photos/130828646@N02/albums/72177720321468059/

Sinon, celle, plus complète (la plupart des aspects du travail des bénévoles y apparaissent), concernant l’édition 2024 : https://www.flickr.com/photos/130828646@N02/albums/72177720313269271/

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