De 1962 à 1984, plus de 2000 enfants réunionnais abandonnés ou non ont été arrachés à leur île par les autorités françaises et exilés dans des départements victimes de l’exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers, la Lozère, les Pyrénées Orientales, l’Hérault.
Aussi appelé l’affaire des Enfants dits de la Creuse, cet épisode de l’histoire française aura marqué une génération d’enfants coupés de leur famille d’origine, de leur culture, se retrouvant dès lors déracinés. Au moyen d’un jeu corporel et gestuel, trois comédiennes interrogent la destinée de Valérie Andanson, alors âgée de trois ans lorsqu’en 1966 elle est transférée avec ses cinq frères et sœurs de La Réunion à la Creuse.
Entre fiction et réalité, son parcours intime constitue le fil rouge de la pièce, comme un écho à la voix des autres enfants exilés mais aussi à notre propre histoire. Comment (re)construire son identité quand on a dû oublier ou renier jusqu’à ses origines ? Quel héritage transmet-on quand on se sent soi-même déraciné ? Malgré l’exil vers d’autres ciels, que reste-t-il en nous de notre point de départ ?
De 1962 à 1984, plus de 2000 enfants réunionnais abandonnés ou non ont été arrachés à leur île par les autorités françaises et exilés dans des départements victimes de l’exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers, la Lozère, les Pyrénées Orientales, l’Hérault.
Aussi appelé l’affaire des Enfants dits de la Creuse, cet épisode de l’histoire française aura marqué une génération d’enfants coupés de leur famille d’origine, de leur culture, se retrouvant dès lors déracinés. Au moyen d’un jeu corporel et gestuel, trois comédiennes interrogent la destinée de Valérie Andanson, alors âgée de trois ans lorsqu’en 1966 elle est transférée avec ses cinq frères et sœurs de La Réunion à la Creuse.
Entre fiction et réalité, son parcours intime constitue le fil rouge de la pièce, comme un écho à la voix des autres enfants exilés mais aussi à notre propre histoire. Comment (re)construire son identité quand on a dû oublier ou renier jusqu’à ses origines ? Quel héritage transmet-on quand on se sent soi-même déraciné ? Malgré l’exil vers d’autres ciels, que reste-t-il en nous de notre point de départ ?
De Jessica Ramassamy
Genre : Théâtre
Public : Tout public à partir de 12 ans
Durée : 1 heure
Compagnie : Collectif V.1
Mise en scène : Elian Planès
Collaboration artistique : Sébastien Portier
Interprètes : Adélaïde Héliot, Jessica Laryennat, Jessica Ramassamy
Régie : Tom Frechou
Création lumière : Tom Frechou, Sébastien Portier
Création musicale : Alex Jacob, Elian Planès
Production : La Compagnie d’Autre Part
Coproduction : Théâtre de Nîmes, Collectif En Jeux, Théâtre Albarède, Communauté de communes des Cévennes Gangeoises et Suménoises, la Fédération des enfants déracinés des DROM, Le Tracteur.
Soutiens et partenariats : Théâtre d’Ô – Département de l’Hérault, La Cave Poésie – Toulouse, La Bulle Bleue – Montpellier, Le Hangar Théâtre – ENSAD Montpellier, Théâtre du Grand Rond – Toulouse, Chai du Terral – Saint-Jean de Védas, Cie La Grande Mêlée, Kérénez – Ministère des Outre-Mer – Région Occitanie – Ville de Montpellier – Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie.
« La pièce prend de la distance pour tirer ce récit vers l’universel. […] Les trois comédiennes sont remarquables, interprétant tous les rôles, parents, copines, administratifs, familles, pour un récit à multiples facettes où le spectateur se retrouve embarqué dans un tourbillon plein de vie, avec ce qu’elle charrie de tendresse et d’amour, de violence et de dégoût, de mémoire intime et collective. »
Midi Libre
“Les fausses promesses d’un “avenir meilleur” dans l’Hexagone, le sentiment d’être un enfant volé : La pièce “Tous nos Ciels” raconte avec humour et tendresse le destin méconnu de 2015 Réunionnais victimes d’une migration forcée vers la Métropole de 1962 à 1984.”
AFP / France 24
“Dans une mise en scène intimiste, […] le Collectif V.1 met en lumière une page sombre de l’histoire de France qui a longtemps été passée sous silence.”
France Info
Copyright ©2008-2024 Association Komidi. Tous droits réservés